Le retour du loup dans notre pays suscite des inquiétudes chez les éleveur·seuxs confrontés aux pertes de bétail. Les Jeunes Vert·exs Vaudois·exs soutiennent pleinement les agriculteur·ricexs dans leurs difficultés et appellent à des mesures concrètes pour lutter contre l’épuisement et la pression psychologique dont ceux·ellexs-ci témoignent. Ils souhaitent aussi les aider à protéger leurs troupeaux, mais tout en préservant la biodiversité. En effet ils·elles rappelent fermement que le tir du loup n’est pas une solution. « Le loup a entièrement sa place en Suisse, mais comme humaniste, je ne peux rester insensible à ces
éleveur·seuxs en pleurs et à bout de force » affirme Quentin Wenger, membre des Jeunes vert·exs vaudois·exs (Echallens). En effet, le tir entraîne de graves effets, par ses graves perturbations causées aux
dynamiques naturelles. « En plus de produire des conséquences imprévisibles sur l’écosystème, il convient de relever que des meutes éclatées, conséquence des tirs sur leur espèce, ont plus tendance à attaquer le bétail, alors que des meutes complètes se concentrent sur du gibier. Ce n’est donc éminemment pas une mesure adéquate pour aider les éleveur·seuxs sous pression. » déclare Gaëlle Valterio, Co-présidente des Jeunes vert·exs vaudois·exs (Bex). En ce sens, les Jeunes Vert·exs Vaudois·exs prônent une alternative plus mesurée , soit la protection des troupeaux par des moyens dissuasifs comme les chiens de protection et la
présence humaine. Par ailleurs, une solution prometteuse réside dans l'utilisation de colliers chargés de phéromones conçus pour repousser les loups. Développés par des chercheurs suisses, ces colliers ont montré des résultats encourageants lors de tests sur 23 alpages. Cette approche offre une alternative efficace pour protéger les troupeaux tout en préservant la biodiversité.
En ce sens, a contrario du tir du loup, les Jeunes Vert·es Vaudois·es appellent le Conseil d’Etat à prendre les mesures suivantes :
o Encourager la présence humaine sur les pâturages, notamment par le biais de berger·èrexs ou de bénévoles issus d’associations telles qu’OPPAL ;
o Investir dans des colliers anti-loups ainsi que chiens de protection spécialement entraînés pour dissuader les attaques de loups ;
o Organiser des séances de sensibilisation et des formations pour les éleveur·seuxs sur les méthodes de protection des troupeaux et les comportements à adopter en cas
de rencontre avec des loups.
C’est dans cette optique que notre député Théophile Schenker dépose ce jour cette question orale au Grand Conseil : « Suite à la fin du programme d’élevage de chiens de protection de la confédération et au transfert de cette responsabilité aux cantons, quelles ressources le canton de Vaud entend-il mettre en place pour accompagner les éleveurs qui sollicitent des chiens de protection des troupeaux, notamment en terme de soutien financier et de tests d’aptitude des chiens ? »
Contacts presse :
Quentin Wenger, Membre des Jeunes vert·exs vaudois·exs (Echallens) : + 41 79 611 12 57
Gaëlle Valterio, Co-présidente des Jeunes vert·exs vaudois·exs (Bex) : + 41 79 919 81 47
Théophile Schenker, Député jeune vert vaudois (Mathod) : + 41 79 785 79 55