Les Jeunes vert·exs vaudois·exs s’insurgent de l’utilisation de ce qualificatif à l’encontre des actions militantes écologistes. En ce sens, il-ellexs invitent la droite à recentrer la définition de terrorisme. “Alors que la droite se complait souvent à rappeler qu’il ne faut utiliser que des termes reconnus juridiquement, ce sans les détourner de leur sens, elle utilise ici une notion juridique de manière problématique, voire illicite, afin de cloisonner le débat sur la question écologique. En plus d’être contradictoire, ce procédé nous paraît anti-démocratique”, déclare Gaëlle Valterio, co-présidente des Jeunes vert·exs vaudois·exs et candidate au Conseil national.
Pour rappel, le droit suisse définit le terrorisme comme “la situation dans laquelle les acteurs·ricexs cherchent, par des moyens illicites, à influencer ou à modifier l’Etat et la société en commettant ou en menaçant de commettre de graves infractions et en semant la peur et la terreur”1. A la lecture de cette définition, les Jeunes vert·exs vaudois·exs concluent que l'intégration des activistes climatiques au sein de cette définition est inappropriée. “Oui c’est vrai, les activistes utilisent parfois des moyens illégaux pour faire passer des messages, mais ce n’est pas pour autant que ces derniers·èrexs sont des terroristes, il faut encore analyser la gravité de leurs infractions. De plus, on peut comprendre le recours à des moyens de la sorte quand le système institutionnel est si lent alors que la situation est si urgente.” déclare Katia Struczyk, Candidate au Conseil national.
En définissant les activistes climatiques comme des terroristes, ces politicien·nexs semblent s’aligner sur la stratégie anti-démocratique prise par la France et leur Ministre de l’intérieur Gérald Darmanin, ce bien que des nombreu·sexs parlementaires de l’Assemblée fédérale aient témoigné leur profonde inquiétude et préoccupation quant à la répression des manifestations ayant eu lieu dans plusieurs villes du territoire français2. En effet, les homologues français·exs utilisent le terme d’écoterroriste pour justifier la répression violente actuellement menée contre les activistes luttant pour des politiques pertinentes. “En ce sens, il convient de se demander qui sème réellement la terreur: les actions non-violentes d’activistes refusant de perdre espoir ou la politique aussi peu suffisante qu’ambitieuse menée par les puissant·exs de notre pays, face au dérèglement climatique et les conséquences qu’il entraîne ?” questionne Angela Zimmermann, co-présidente des Jeunes vert·exs vaudois·exs et Candidate au Conseil des Etats.
Contact presse :
Gaëlle Valterio, Co-présidente des Jeunes vert-exs vaudois-exs, Conseillère communale à Bex, Candidate au Conseil national
: + 41 79 919 81 47
Angela Zimmermann, Co-présidente des Jeunes vert-exs vaudois-exs, candidate au Conseil des Etats : +41 79 291 62 54 Katia Struczyk, membre des jeunes ver-exs vaudois-exs, candidate au Conseil national : +41 79 260 68 52