Les Jeunes Vert·exs vaudois·exs s’indignent des procédés de récoltes de signatures pour des initiatives « populaires » des partis bourgeois dans les rues de Lausanne. Les Jeunes Vert·exs vaudois·exs réclament des mesures concrètes pour conserver la confiance de la population. La confiance de nos concitoyen·ne·s dans l’institution de la récolte de signatures s’étiole, et les JVVD ne peuvent que le comprendre et s’indigner d’un procédé de récolte anti-démocratique, ploutocrate et trompant nos concitoyen·ne·s : la récolte de signatures rémunérées. Deux entreprises occupent actuellement ce marché en Suisse romande, récoltant à la place des partis bourgeois les signatures nécessaires à l’aboutissement de leurs initiatives « populaires ». En 2020 déjà, Mise au point mettait en lumière la pratique des récoltes de signatures par des sociétés mandatées par les partis bourgeois1. Suite à cette enquête, la population était en droit d’espérer que ces pratiques cessent : la semaine dernière, une équipe de la RTS a pourtant démontré que ces procédés subsistent et leurs conséquences également.2 La récolte de signatures rémunérée menace la démocratie en elle-même et son bon fonctionnement. Fin 2021, l'UDC lançait deux initiatives visant à limiter le droit à l'avortement, et les 100'000 signatures peinent à être récoltées. Pour ne pas échouer, l’UDC met à profit ses larges moyens financiers et recourt à des récoltes de signatures rémunérées. Bien que le recours à cette pratique pour des montants plus élevés qu’habituellement (4 CHF par signature au lieu de 1 à 2 CHF) prouve que ces initiatives d’un autre âge ne dupent personne, la récolte de signatures rémunérées en elle-même reste très problématique. En effet, l’achat de signatures incite les personnes payées à la signature et parfois dans des situations précaires à recourir à des arguments trompeurs ou fallacieux dans le but d’obtenir une paye. La récolte de signatures est un exercice important pour une démocratie saine, faisant dialoguer partis politiques et population. Or, le procédé anti-démocratique de la récolte de signatures rémunérées décrédibilise les récoltant·e·s bénévoles, activement engagé·e·s pour leurs causes. Les JVVD, en tant que récoltant·e·s uniquement bénévoles, regrettent le sentiment de méfiance engendré chez nos concitoyen·ne·s par ce genre de pratiques et condamnent fermement leur usage.
« La récolte de signatures rémunérées nuit à notre démocratie, contrairement à ce que prétend la droite. Je constate une forte baisse du dialogue avec et de la confiance enversles récoltant·e·s et une hausse de la méfiance pour les institutions politiques. » Cynthia Illi, présidente des JVVD
Au vu de tous ces éléments, les JVVD exigent les mesures suivantes :
• L’abolition du recours à des sociétés mandatées pour des récoltes de signatures rémunérées ;
• Dans l’attente de la mise en œuvre de cette mesure, la sanction des mandataires de sociétés dont
les récoltant·e·s usent d’arguments fallacieux, trompant la population.
Contacts presse :
Cynthia Illi, porte-parole et présidente des JVVD, +41 78 611 43 79
Gaëlle Valterio, membre du comité, +41 79 919 81 47
Angela Zimmermann, membre du comité, +41 79 291 62 54