La guerre cause des catastrophes sociales, du désespoir et de la misère. Elle laisse aussi des dégâts environnementaux d’une ampleur considérable et prive l’être humain de ses droits les plus fondamentaux.
Nous exigeons que la Suisse s’engage pour la promotion de la paix au lieu de tirer profit de la misère des autres. Nous réprouvons la production, l’export et le trafic d’armes. La Suisse doit encourager les résolutions pacifiques de conflit et s’engager pour la protection des droits fondamentaux.
Les centrales nucléaires ne sont pas aussi sûres qu‘on le prétend. En Europe, il y a plusieurs «incidents» par an. En plus, elles produisent des déchets dangereux à charge des générations futures et ne sont pas neutres en termes d’émission de CO2. L’uranium est une ressource limitée et qui ne peut être extraite que dans des conditions mettant en danger la vie des ouvriers.
Nous nous battons pour des investissements appropriés dans les énergies renouvelables et nous nous engageons pour des standards d’efficacité plus stricts en matière d’appareils et de bâtiments. Ces mesures englobent un potentiel non négligeable que l’on n’a de loin pas épuisé. C’est la seule possibilité d’assurer l’approvisionnement énergétique de manière durable.
Les femmes gagnent toujours 20% de moins que les hommes pour un travail identique - et les jeunes portant un nom de famille étranger ne trouvent souvent pas de place d’apprentissage : l’injustice est omniprésente, même dans une société comme la nôtre qui se veut ouverte et démocratique. Des préjugés influencent notre façon de penser et de vivre au quotidien.
Nous nous engageons pour une société dans laquelle l’égalité des chances n’est pas seulement théorique. Une société, dans laquelle des termes tels que «respect mutuel» et «acceptation» ne sont pas seulement prononcés, mais effectivement vécus.
Nos ressources naturelles étant limitées, une croissance économique illimitée n’est tout simplement pas possible, même si certains médias et gouvernements veulent nous faire croire que la croissance constitue le seul remède aux crises économiques. Un accroissement infini de la consommation se fait au détriment de la coexistence et de l’environnement.
Nous nous engageons pour une utilisation soigneuse et durable de l’énergie et de nos ressources. Le pouvoir d’achat ne devrait pas être synonyme de qualité de vie - il est bien connu que l’argent ne fait pas le bonheur.
Voitures, motos, avions, etc. : il n’est plus question de savoir si on les utilise ou non, mais de quand on les utilise et comment. L’usage excessif qui on est fait de nos jours nous a menés à la limite d’une catastrophe climatique et d’une crise énergétique. Parallèlement, la qualité de vie dans les villes s’est radicalement réduite.
Pour nous, il est indispensable de réduire le trafic motorisé sur les routes et dans les airs. Nous nous engageons pour la création de vraies alternatives : le renforcement des transports publics, l’encouragement à la mobilité douce par la création de pistes cyclables, de zones piétonnes, etc. Il existe d’innombrables moyens de locomotion plus efficients, qui n‘accablent pas inutilement l’environnement. Utilisons-les!
Les pays riches profitent toujours de leur puissance économique et parfois militaire pour imposer aux pays en voie de développement leurs règles du commerce. Les droits fondamentaux et les standards de protection de l’environnement sont constamment violés et les conditions de travail sont précaires.
Nous demandons un minimum de respect et de solidarité globale. Des règles contraignantes doivent être fixées pour le marché mondial et la Suisse doit oeuvrer dans ce sens au plan international. Il s’agira avant tout d’éviter les spéculations avec les biens de première nécessité.
Les classes d’école sont sans cesse agrandies, les matières qui ne sont pas «rentables» d’un point de vue économique (comme la musique, le sport etc.) supprimées : il apparaît que le souci constant de faire des économies rend aveugle au point d’oublier l’importance d’un système de formation qui soit de qualité.
Nous nous opp osons fermement à des économies faites au détriment de l’avenir. Un système de formation à la fois démocratique et de qualité est l’une des ressources les plus importantes dont nous disposons. Nous devrions nous efforcer d’améliorer constamment la qualité de formation et éviter de tout sacrifier au nom de sacro-saintes économies.
De nos jours, il est de bon ton de parler de la protection du climat. Au niveau international, il y a déjà eu de nombreux accords à ce sujet, mais dès qu’il s’agit de prendre des mesures concrètes, on se cherche des excuses. Sur le plan privé, on peut rouler avec une voiture «propre» et compenser les émissions nocives d’un vol en avion. Cela reste malgré tout nuisible pour l’environnement.
Nous luttons contre le fait d’assimiler comme étant écologiques des activités qui ne le sont pas et contre des promesses officielles faites envers d’autres Etats et envers la nature qui ne seraient pas tenues. Nous nous battons pour des mesures concrètes. Ici et maintenant.