Les Jeunes Vert-e-s sont de?c?us par la de?cision du conseil national de rejeter l'initiative pour un salaire minimum. En Suisse, 335'000 personnes gagnent moins de 4000 francs par mois, ce qui ne leur permet pas de vivre dignement. Les JeunesVert-e-s soutiennent l'initiative de l'Union Syndicale Suisse et sont optimistes en vue de la votation a? venir.
L'interminable de?bat du Conseil National a? propos du salaire minimum montre que cette revendication n'est pas de?nue?e de tout fondement. En effet, dans notre pays fortune? presque 10% des salarie?-e-s gagnent moins de 4000 francs par mois tout en travaillant a? temps plein. Ce salaire ne garantit pas l'autode?termination en obligeant les victimes de ce dumping salarial a? recourir a? l'aide sociale pour vivre. « Les points faibles du 'mode?le a? succe?s' suisse apparaissent au grand jour lorsque un emploi a? plein temps n'est pas suffisant pour vivre » affirme Lena Frank, Co- Pre?sidente des JeunesVert-e-s Suisse.
L'initiative pour un salaire minimum intervient pour palier a? un proble?me urgent : seule la moitie? des salarie?-e-s sont couverts par une convention collective de travail. Dans plusieurs branches, les employeurs s'opposent a? la conclusion de CCT et a? tout salaire minimum, tout en re?alisant des be?ne?fices. "Il n'est pas normal qu'une personne travaillant a? 100% soit oblige?e de demander l'aide de l'Etat pour vivre. L'Etat n'a pas a? subventionner les profits des entreprises prive?es!" insiste Ilias Panchard, co-pre?sident des JeunesVert-e-s. Le partenariat social « fructueux » de?crit par le Conseil Fe?de?ral comporte encore de nombreux de?fauts.
Les premiers sondages sont clairs : la population voit d'un bon oeil la mise en place d'un salaire minimum. Les Jeunes Vert-e-s sont confiants dans le fait que les votantes et les votants ne se laisseront pas influencer par la pression du patronat et se prononceront en faveur de meilleures conditions de travail en Suisse.
