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CP - L’alliance pour le oui à la responsabilité Environnementale dénonce l’inaction du Gand conseil genevois !

 

À Genève, le 24 janvier 2025, devant le Grand conseil, partis et associations se sont réunis en faveur de l’Initiative “pour une économie responsable respectant les limites planétaires” (Initiative pour la responsabilité environnementale) qui sera soumise au vote le 9 février prochain. Alors que les chercheurs-euses tirent la sonnette d'alarme à l'échelle mondiale pour appeler à une transformation radicale de nos modes de consommation, et où la CEDH a condamné la Suisse pour son inaction face à la crise climatique, les majorités de droite au parlement genevois freinent les initiatives visant à impulser le changement. Léo Peterschmitt et Thomas Bruchez, députés genevois ainsi qu'Anne Mahrer, co-présidente des Ainées pour le climat ont pris la parole pour dénoncer ces blocages.

 

Le comité d’Initiative s’est réuni cette fin d'après-midi devant le Grand conseil genevois pour dénoncer l'inaction climatique des majorités de droite au parlement. Léo Peterschmitt, député jeune vert, déclare "La majorité de droite se déclare favorable à l’environnement, mais pourtant dans les faits, elle ne fait que ralentir ou faire marche arrière, à coups de mesures dilatoires ou de recours pour faire trainer l'application.". En effet, lorsque le vote est à l'ordre du jour, la droite se positionne :

 

  • Contre un suivi concret des objectifs climatiques fixés,
  • Pour un développement incontrôlé de l’aéroport, sans tenir compte des nuisances générées,
  • Contre toute mesure de limitation de la pollution de l'air et sonore générée par le trafic automobile,
  • Contre le déploiement des axes cyclistes et piétonnes,
  • Et plus généralement pour une politique économique de croissance insoutenable qui ne tient compte ni des inégalités, ni de la qualité de vie et encore moins des impacts sur la planète et la nature.

 

Il est grand temps que les élu-e-s de la population genevoise prennent de réelles mesures en faveur de la transition écologique et cela de manière socialement acceptable, comme le demande l'Initiative pour la Responsabilité Environnementale des Jeunes Vert·e·x·s Suisse.

 

 

Cet évènement est pour le comité d'initiative une occasion de réitérer ses revendications : des politiques courageuses et ambitieuses pour garantir un avenir durable ! L’Initiative appelle à inscrire dans la Constitution suisse le principe des limites planétaires. Elle demande que la protection de l'environnement devienne enfin une priorité et qu’elle fixe le cadre de notre économie et de notre société et ce dans un délai de dix ans.

 

La large coalition en faveur de l'initiative tient à rappeler qu'en avril 2024, la Suisse a été condamnée par la Cours Européenne des Droits de l'Homme (CEDH) pour son inaction face à la crise climatique. Les Ainées pour le climat, à l'origine de cette affaire, ont souligné le fait que le changement climatique n'est pas seulement un problème pour les générations futures, mais qu'il impacte déjà gravement les générations actuelles. Les données montrent que certaines catégories de la population, notamment les femmes âgées (65 ans et plus) - représentant plus de 80'000 personnes à Genève, souffrent déjà de graves conséquences du changement climatique sur leur santé. Les Jeunes Vert·e·x·s dénoncent fermement le fait que la droite soit prête à mettre à mal près d'un cinquième des résidentes du canton au nom de la croissance économique, sachant que chaque jour, l'entièreté de la population est de plus en plus exposée aux risques que la crise climatique représente. "Notre temps est compté : 5 ans nous dit la Cour européenne des droits de l’homme." affirme Anne Mahrer, co-présidente des Ainées pour le climat. Dans ce cadre-là, l'Initiative ne demande ni plus ni moins que d'inscrire dans notre constitution ce qui découle de la réalité à laquelle nous faisons face aujourd'hui. 

 

Le 9 février, votons OUI à une économie respectueuse des limites planétaires !