Avec l’initiative pour la protection des aliments, nous ancrons la liberté de choix des consommateurs-trices et veillons, grâce à des règles strictes, à ce que l’agriculture sans OGM et l’environnement restent protégés des risques du génie génétique.
Les effets de la crise climatique nous confrontent tous à d’énormes défis : canicules, gels tardifs, sècheresse, précipitations violentes, tempêtes et grêle vont se multiplier.
Les plantes génétiquement modifiées n’ont jusqu’à présent apporté aucune contribution notable en matière d’adaptation au climat ou de sécurité alimentaire. Ces variétés demandent en même temps davantage de pesticides et d’engrais et polluent ainsi encore plus les sols. Pour une agriculture résistante et durable et pour garantir la sécurité alimentaire, il faut de la diversité et non des variétés à haute performance, génétiquement modifiée en laboratoire.
L’initiative pour la protection des aliments permet de protéger l’agriculture sans OGM et de soutenir la recherche et la sélection correspondantes.
Les conséquences de la culture et /ou de la consommation d’organismes génétiquement modifiés sur l'humain, l'animal et l'environnement ne sont que peu connues. L’initiative pour la protection des aliments permet de garantir que les plantes et les animaux génétiquement modifiés ainsi que les denrées alimentaires qui en sont issues soient évalués quant à leurs risques et être soumis à un processus d’autorisation avant de pouvoir être cultivés et vendus.
Cela doit aussi s’appliquer aux produits issus des techniques génomiques dites nouvelles, car le nouveau génie génétique reste du génie génétique. L’initiative permet ainsi de protéger au mieux l’humain, l’animal et l’environnement et de renforcer le principe de précaution garanti au niveau constitutionnel.
Si des organismes génétiquement modifiés sont cultivés en Suisse, ils peuvent se propager de manière incontrôlée. Par la pollinisation, la contamination peut déjà avoir lieu au champ.
L’initiative pour la protection des aliments veille à ce que les paysannes et les paysans qui veulent produire sans OGM puissent continuer à le faire en toute sécurité à l’avenir.
Parce que les multinationales déposent des brevets sur les nouvelles techniques génomiques, les semences deviennent plus chères. Les petits et moyens sélectionneurs sont confrontés à des droits de licences élevés et les paysans et paysannes deviennent dépendants de quelques multinationales.
L’initiative pour la protection des aliments protège les sélectionneurs et l’agriculture suisses de la dépendance des grandes sociétés de génie génétique.