Les Jeunes Vert·e·s Suisse ont pris une résolution urgente sur la guerre en Ukraine lors de leur Assemblée générale du 16 avril 2022 à Uster. La Suisse doit s’engager en faveur d’une politique migratoire solidaire et promouvoir la paix. Cela comprend également un NON clair à Frontex.
L’agression de Poutine contre l’Ukraine est profondément bouleversante. Les Jeunes Vert·e·s exigent au travers de leur Résolution sur la guerre en Ukraine le retour de la paix et un avenir démocratique en Ukraine, en Russie et dans le monde entier.Pour cela, la Suisse doit faire preuve d’une vraie neutralité et non d’ignorance: les sanctions contre la Russie doivent être étendues. La fin de notre dépendance au gaz est indispensable au respect du droit des peuples et à la démocratie. L’aide humanitaire immédiate en Suisse comme sur les lieux du conflit doit être renforcée et une protection supplémentaire pour les personnes les plus vulnérables doit être garantie. «Une réelle solidarité signifie des voies migratoires sécurisées. Que cela soit depuis l’Ukraine ou à travers la Méditerranée, toutes et tous doivent pouvoir recourir au droit de demander l'asile.», s’exclame Oleg Gafner, coprésident des Jeunes Vert·e·s Suisse.
Positions sur les votations du 15 mai 2022
Dans ce sens, les Jeunes Vert·e·s ont voté à une large majorité pour un NON au renforcement de Frontex. Le renforcement massif planifié du dispositif Frontex avec l’aide de fonds suisses transforme encore plus l’Europe en forteresse et contribue à la militarisation des frontières extérieures de l’UE. Frontex a recours à des pushbacks illégaux et laisse des personnes se noyer dans la Méditerranée. Ces faits sont connus et examinés en ce moment, raison pour laquelle le parlement européen a gelé une partie du budget de Frontex. La Suisse ne doit pas l’alimenter de manière supplémentaire.
De plus, les Jeunes Vert·e·s ont décidé de soutenir sans voix opposées le OUI à la modification de la loi sur la transplantation et le OUI à la modification de la loi sur le cinéma. Les multinationales du streaming réalisent des profits énormes sur le marché suisse, cela sans aucunement contribuer à l’économie et la culture locale.