Depuis que les Jeunes UDC d'Argovie se sont rapprochés de l'extrémiste de droite Martin Sellner il y a deux semaines, la direction des Jeunes UDC Suisse et leur parti mère refusent de se distancer clairement de l'extrémisme de droite.
Le manque évident de distance par rapport aux contenus d'extrême droite est une réelle source d’inquiétude. Une ligne rouge est ici franchie. Les milieux d'extrême droite comme Junge Tat ou Martin Sellner sont un danger pour une société basée sur l’ouverture, l'État de droit libéral et la démocratie. Leur politique incendiaire doit être stoppée. Il faut nommer clairement cet extrémisme de droite : il s'agit de la pensée des néonazis. Le Junge Tat réclame entre autres la "remigration", c'est-à-dire l'expulsion des personnes issues de l'immigration. Ces idées antidémocratiques ne doivent pas être normalisées. Par leur silence et leur proximité avec les milieux d'extrême droite et autoritaires, c'est pourtant ce que font les dirigeants des Jeunes UDC Suisse.
Les Jeunes Libéraux-Radicaux, la Jeunesse Socialiste, les Jeunes du Centre, les Jeunes Vert•e•x•s les Jeunes Verts’libéraux et les Jeunes PEV condamnent toute forme d'extrémisme et demandent à la direction du parti des Jeunes UDC et à son président Nils Fiechter de se distancer systématiquement des personnes et des contenus d'extrême droite.