Les Jeunes Vert·e·x·s veulent interdire les carburants fossiles. Le Parlement notre avenir.

La Suisse s'est davantage éloignée de l'objectif de 1,5°C au cours de cette législature et le Parlement a adopté à plusieurs reprises des résolutions en contradiction avec cet objectif. Les Jeunes Vert·e·x·s sont préoccupé·e·x·s par cela. C'est pourquoi iels demandent devant le Palais fédéral et le DETEC une sortie immédiate des énergies fossiles ainsi qu'un changement de cap dans les priorités politiques, et s'engagent de toutes leurs forces pour un revirement lors des élections du 22 octobre. (Photos de l'action)

 

Bien que la température moyenne en Suisse ait déjà augmenté de 2,5°C, le Conseil national et le Conseil des États ont lamentablement échoué, au cours de cette législature également, à prendre des mesures concrètes contre la crise climatique. Ils ont ainsi rejeté les initiatives agricoles, plaidé en faveur de l'expansion des autoroutes et adopté, cette semaine, une loi sur le CO2 sans réelle efficacité.

Alors que les parlementaires compromettent l'avenir des jeunes générations, les Jeunes Vert·e·x·s appellent à une action rapide. La Suisse doit ainsi sortir des énergies fossiles d'ici 2030 au plus tard. Margot Chauderna explique pourquoi le parti de jeunes s'engage en faveur de zéro émission nette de gaz à effet de serre d'ici 2030 : "Oui, nous voulons interdire les combustibles fossiles. Mais pour l'instant, c’est le Parlement qui nous interdit un avenir." Des émissions nettes de gaz à effet de serre nulles d'ici 2030 permettraient de limiter le réchauffement futur de la Terre et ses conséquences. Mais les effets d'un bilan CO2 neutre ne seront pas immédiatement perceptibles. Plus nous repoussons cette échéance, plus les conséquences de la crise climatique sur les êtres humains et la nature seront terribles.

Margot Chauderna est exaspérée par la manière dont le débat sur la crise climatique est actuellement mené : "Si un parti dit qu'il y a une tempête et qu'un autre parti dit que le soleil brille, il n'est pas du devoir des journalistes de donner autant d'espace à chacun des deux partis. Iels devraient regarder par la fenêtre et contrôler le temps qu’il fait. Parce qu'il y a une tempête. Et nous devons agir maintenant."

Afin de ne pas manquer l'objectif crucial de 1,5°C, un changement de cap est donc indispensable lors des élections fédérales du 22 octobre. C'est aussi pour cette raison que le parti de jeunes appelle à la manifestation nationale pour le climat de samedi prochain à Berne.